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Espaces et planification

Nicole Basieux | 14 mars 2016

Tags : Ethique, Aménagement du territoire, News, Blogpost

Combien d’espace est opportun? Combien d’espace est opportun?

Le thème de l’espace est omniprésent. A fortiori en Suisse où l’espace est devenu très rare. C’est pourquoi il est très précieux, et encore plus précieux selon les cantons. Tellement précieux qu’on va jusqu’à atteindre les limites de la loi sur la protection des animaux, en tout cas dans certains cantons. En Suisse, non seulement l’espace y est restreint mais la planification y est importante et omniprésente. Or, si on parle d’espace et de planification, on obtient la notion d’aménagement du territoire qui peut, elle aussi, être interprétée de manière différente sur le plan cantonal et régional. Qu’est-ce que cela signifie?

Selon les expériences faites, cela peut aller tellement loin que dans les cantons, seul, le minimum en matière de loi sur la protection des animaux est appliqué dans le cadre de l’aménagement du territoire, à savoir que les recommandations de la Confédération sont réduites au minimum quant-il s’agit d’en tenir compte. Or, les représentants de la filière équine du canton de Vaud ne se sont pas accommodés des consignes du canton. Ils voulaient en effet obtenir le maximum possible pour leurs animaux. Un maximum en matière d’enclos, de confort voire même de nature dans la mesure où cela peut et doit être exigé pour un animal domestiqué tel que le cheval.   

Les opposants au plan directeur cantonal ont obtenu gain de cause. On les a écoutés, mais pas seulement. Leur attitude a également été jugée, considérée et ressentie comme étant compétente, engagée et digne de confiance. C’est pourquoi, le canton de Vaud a donc lâché du lest en renonçant à ses recommandations cantonales en faveur du guide de la Confédération qui tient compte de la loi sur la protection des animaux. Pour la plus grande joie des détenteurs de chevaux de ce canton.

Le fait de «tirer ensemble à la même corde» a porté ses fruits et peut servir d’exemple pour d’autres cantons, pour d’autres projets et pour notre société en général. Le plus important est le fait que dans ce cas particulier, le cheval est au centre de tous les intérêts et que ni le pouvoir, ni l’individualisme n’ont la priorité. La nature, l’espace et plus largement l’aménagement du territoire sont indissociables du cheval et ils ne se laissent pas planifier sans autre!

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