Trop petit, trop grand, trop jeune, trop bruyant, trop facile, trop fatiguant, trop intelligent, trop haut placé, trop fort, trop gros, trop peu cher, trop vif, trop moche, trop coloré, trop chaud, trop fade, trop pâle, trop important, trop piquant, trop goûteux, trop bleu, trop silencieux, trop vert, trop brave, trop rouge, trop difficile, trop jaune, trop spécifique, trop mauvais, trop noir, trop mou, trop blanc, trop usé, trop aigre, trop cher, trop normal, trop gris, trop léger, trop dur, trop près, trop bête, trop loin, trop haut, trop faible, trop profond, trop commun, trop beau, trop froid, trop mouillé, trop vieux, trop brillant, trop sec, trop mince, trop strident, trop sucré, trop gai, trop insolent, trop peu, trop fatigué, trop excité, trop curieux, trop désintéressé, trop méprisant, trop romantique, trop bizarre, trop passif, trop correct, trop curieux, trop souple, trop neuf, trop bon, trop banal...

Le mot «trop» semble perdre tout son sens après quelques lignes, comme s’il s’agissait d’une incohérence orthographique ou même d’une erreur...     

Un «trop» est un jugement de valeur dans ce cas. Une chose ne sera jamais comme elle devrait être. Un «trop» reflète un déséquilibre, déséquilibre suffisamment important pour être relevé par l’auteur, car rien n’est parfait – sauf peut-être d’un point de vue subjectif. Trop ci, trop ça... L’on pourrait encore débattre longtemps sur l’absurdité de ce petit mot... 

A l’oral cependant, c’est justement ce mot qu’on l’on utilise communément pour décrire une situation parfaite: un article trop intéressant, un fauteuil trop confortable... et c’est d’ailleurs exactement ce que je vous souhaite pour de la lecture de ce Bulletin!