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En passant par les pelleteuses, le bruit des chantiers et une flexibilité absolue pour atteindre des médailles

Evelyne Niklaus | 15 octobre 2018

Tags : Tryon 2018, JEM , News, Blogpost

«Tous les débuts sont difficiles» ou mieux: lors de notre arrivée aux JEM de Tryon, une grande partie des infrastructures était encore en chantier. Au lieu de la paix, de la joie et des crêpes, nous avons été confrontés à des montagnes de terre, à des pelleteuses et au bruit des chantiers «en veux-tu en voilà»: ni les places de parc qui ressemblaient à un désert de terre rouge, ni les halles n’étaient terminées. Tout autour, un véritable tohu-­bohu. Même durant la cérémonie d’ouverture, les marteaux et les perceuses étaient en action juste derrière nous. Difficile donc de se comprendre entre nous sans parler de ce qui se passait dans l’arène. 

Il a également fallu faire preuve de la plus grande flexibilité possible. Un exemple: dans un premier temps, la reconnaissance de l’arène de dressage était fixée à 13h00 pour nos cavalières de dressage mais la veille à 20h00, cette visite a tout à coup été avancée au lendemain matin à 7h00. Les vétérinaires et les grooms ont accepté sans «rouspéter» de passer quelques nuits sur des matelas supplémentaires dénichés au dernier moment et installés dans la «maisonnette» suisse directement sur le périmètre des jeux afin d’éviter de longs trajets. Bref, la flexibilité était véritablement la qualité indispensable pour pouvoir arriver à ses fins et aller de l’avant.

Pourtant, malgré des conditions quelque peu chaotiques, je tiens à relever les points positifs: les écuries en dur, les places d’entraînements ainsi que l’arène principale – tout était en parfait état. Le parcours du cross du concours complet ainsi que le marathon de l’attelage étaient très beaux du point de vue sportif et très bien construits. Et plus la compétition avançait, plus on trouvait des solutions constructives grâce à l’implication des fédérations nationales. 

Malgré ces conditions pas toujours faciles, la délégation suisse a ramené quatre médailles dans ses bagages. Donc «tout est bien qui finit bien. Et cela signifie également le coup d’envoi de la planification pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020 sachant qu’une discipline a déjà obtenu une place de quota alors que les autres devront encore s’y atteler. La première reconnaissance effectuée avec Swiss Olympic à Tokyo il y a deux mois promet des Jeux olympiques bien planifiés et bien structurés!

 Bild: Nadine Niklaus

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