(Editorial du «Bulletin» n° 2/2020)

Avec le début de la nouvelle saison de concours, bon nombre de nouveautés devront faire leurs preuves dans la pratique, que ce soit le rapport du jury numérique (voir Bulletin 10-2019), la nouvelle règlementation sur les muserolles (voir Bulletin 1-2020) ou l’obligation du port de numéros de tête en dressage (voir p. 37). La force motrice de tous ces changements est de garantir le bien-être des chevaux et un sport équitable. Cependant, ces ajustements vont trop loin pour certains et ne sont que de la poudre aux yeux pour d’autres. C’est entre ces points de friction que nous nous déplaçons en tant que fédération, et cela fait partie de notre travail.

Que la situation ne fût pas si différente il y a quelques décennies apparaît dans l’interview fort instructif de la traductrice Arlette Blanche qui entretient des liens professionnels avec la FSSE depuis plus de 40 ans. Déjà à l’époque, bon nombre de mesures bien intentionnées de la fédération étaient perçues comme du harcèlement. Découvrez à la page 18 ce que cela a à voir avec de la choucroute et un teckel à poil dur.

La discipline Endurance se démène également avec sa mauvaise image. La Suisse, qui s’est toujours engagée pour un sport correct, se présente au départ de la saison 2020 avec de nouveaux visages dans le Directoire, visages cependant déjà connus au sein de la discipline. Vous en apprendrez plus sur les défis à relever de l’Endurance à la page 4.

Le futur chef d’équipe de l’élite du Saut d’obstacle suisse Michael Sorg, quant à lui, jouit d’une grande popularité et d’une réputation d’homme d’action et de communicateur efficace. A la page 10, il révèle cependant qu’il lui arrive de douter et qu’il a aussi un côté très sensible.

Je vous souhaite une lecture agréable ainsi qu’un bon début de saison. Et avant de critiquer les nouveautés introduites par la fédération, cherchez le dialogue avec nos officiels. Ceux-ci ne siègent pas dans une tour d’ivoire, mais sont des personnes comme toutes les autres. Adressez-
leur la parole si vous ne comprenez pas leurs actions ou leurs décisions, car seul le dialogue ouvert nous permet de progresser.

Vous trouverez ici le «Bulletin» n° 2/2020.