Dans le domaine de la luttre contre le dopage, une seule nouvauté notable est entré en vigueur le 1er janvier 2022 quant aux interdictions d’utilisation thérapeutique: celle des glucocorticoïdes (par ex. la cortisone) par voie locale (injection ou infiltration locale) jusqu’ici autorisés en compétition.
Cette utilisation reste par contre toujours possible en dehors des compétitions (voir graphique).
Rappelons que d’autres voies d’administration des glucocorticoïdes sont toutefois permises (en compétition et hors compétition), par exemple l’application d’une crème sur la peau ou d’une crème anale (attention: les suppositoires sont interdits en compétition!), l’inhalation respiratoire, l’utilisation d’un spray nasal, de gouttes dans les yeux ou aussi l’injection dentaire-intracanale.
Il se confirme que, grâce aux facilités désormais accordées aux sportifs de toutes disciplines et de tous niveaux sur internet auprès de Swiss Olympic sur le plan national et auprès de l’Agence mondiale antidopage (AMA) sur le plan mondial qui répondent avec simplicité à toutes questions dans ce domaine, les appels directs aux membres de la COMED se font désormais plus rares; il en est de même pour les demandes d’autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT), démarche elle aussi facilitée par internet.
Il convient ici de préciser que la Fondation Antidoping Suisse deviendra, à partir du 1er janvier 2022, la Fondation Swiss Sport Integrity, qui sera non seulement chargée du traitement des cas de dopage, mais aussi des cas de manquement à l’éthique.
Edmond Pradervand
Président de la Commission médicale
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