La FSSE est choquée par les méthodes d’entraînement vraisemblablement révélées par la chaîne de télévision RTL Extra, qui ont apparemment été utilisées par le cavalier allemand Ludger Beerbaum et ses employés dans son centre de formation à Riesenbeck (GER) et qui font désormais l’objet d’une enquête de la part des autorités compétentes.
Le «barrage» des chevaux est expressément interdit non seulement en Allemagne, mais également en Suisse, conformément à l’article 21, lettre g, de l’Ordonnance sur la protection des animaux, aussi bien à l’entraînement que sur les places de concours. La FSSE condamne fermement l’utilisation de telles méthodes qui constituent une grave infraction à la législation sur la protection des animaux. Le fait de «barrer» les chevaux sous quelle forme que ce soit n’est pas une méthode de formation défendable. Cela est d’ailleurs également stipulé dans les règlements de la FSSE.
Des sanctions sévères également en Suisse
Toutes les infractions à la législation suisse sur la protection des animaux sont des délits poursuivis d’office, à savoir des délits que l’autorité de poursuite pénale doit poursuivre d’office si elle est saisie d’une plainte. Si une condamnation définitive est prononcée par un tribunal ordinaire, cela peut avoir des conséquences sur la pratique du sport équestre en compétition. Au sein de la Fédération Suisse des Sports Equestres (FSSE), la Commission des sanctions est compétente en la matière. Elle juge les cas et peut infliger des amendes ou prononcer des interdictions de participer à des compétitions officielles. Ces suspensions prononcées par les fédérations équestres nationales entraînent également des interdictions au niveau international par la fédération équestre internationale (FEI). Inversement, les suspensions prononcées par la FEI sont également appliquées en Suisse au niveau national. Ainsi, un(e) athlète peut être totalement exclu(e) de la participation aux compétitions nationales et internationales.