Le quotidien est suffisamment composé de choses sérieuses, de ­problèmes et de défis…  alors pourquoi ne pas se permettre une fois ou l’autre de rêver? D’être positif? De croire à la bonté? Ou est-ce ­vraiment trop naïf? Qu’est-ce qui nous en empêche, qu’est-ce qui nous retient?  

Voici un exemple qui revient souvent: D’un point de vue tout à fait classique, le sport équestre est considéré comme un sport individuel. Mais, et c’est un grand «mais», sans son cheval, un sportif équestre tout seul, n’est pas considéré comme un sportif quand on parle de sport équestre. Sans cheval, il est et reste tout simplement un être humain… De plus, un cavalier/meneur est en principe entouré par toute une équipe sans laquelle bien des choses seraient impossibles.

Au fond, et très profondément, il forme une équipe avec son cheval alors qu’un peu plus loin, et selon le principe de l’oignon, plusieurs personnes font partie du team, qu’il s’agisse du palefrenier, de l’entraîneur, des proches du sportif, des conseillers, des spécialistes, de sa famille, de ses fans, de ses employés…  

Pour qu’un sportif équestre puisse devenir champion ­olympique, de nombreux jalons sont posés bien des années auparavant. Et si on se repose la question de savoir si le sport équestre est un sport individuel ou un sport d’équipe, la réponse s’impose inévitablement: il s’agit en fait d’un sport d’équipe. Quant à nous qui gravitons autour du cheval au sein de ce microcosme relativement petit, nous devrions être conscients que nous formons tous un team et qu’il faut impérativement tirer à la même corde, sans quoi nous nous mettons mutuellement des bâtons dans les roues…

Je m’incline devant toutes les lectrices et tous les lecteurs du «Bulletin» qui recherchent et voient des solutions, qui avancent et qui sont capable de défendre une cause en acceptant d’être une fois ou l’autre en retrait…

J’espère que vous trouverez de nombreuses solutions et vous souhaite une lecture intéressant en profitant de l’éveil du printemps qui ne saurait tarder.