Le mot grec «éthique» est synonyme de normes en vigueur, de valeurs et de recommandations sur la manière d’agir. Depuis toujours, l’homme s’interroge sur ses actes, mais des valeurs généralement admises sont nécessaires pour aider à décider ce qui est juste et ce qui ne l’est pas.
On parle beaucoup d’éthique dans le cadre des contacts avec les chevaux. Or, le fait d’en parler, d’en philosopher et d’en discuter n’apporte rien, et surtout pas aux chevaux. Ce n’est que si ces valeurs sont vécues au quotidien qu’elles déployent leurs effets. Particulièrement dans le sport équestre, un comportement correct est éminemment important.
Le cheval ne décide pas lui-même de pratiquer ce sport. On attend de la Fédération Suisse des Sports Equestres FSSE qu’elle soit responsable de l’éthique. Or, cela n’est de son ressort que sur les places de concours et lors des entraînements de la fédération. La fédération impose ses conceptions par l’entremise des règlements qu’il appartient aux officiels d’appliquer.
Ces derniers sont préparés à leur tâche par des formations annuelles et l’application des règlements sur les places de concours se fait le plus souvent au sein du groupe, les événements sont consignés par écrit et ils sont utilisés pour faire évoluer la pratique et pour la formation continue.
Au cours de nombreuses séances et des discussions avec les membres et les associations spécialisées, les règlements sont élaborés de façon à être équitables pour les chevaux, les cavaliers et les organisateurs. Or, du fait qu’il appartient à des humains de les appliquer, il n’est pas possible d’exclure les défaillances, les erreurs ou des attitudes trop peu conséquentes. Mais quoi qu’il en soit, l’éthique fait toujours partie de la compétition et des entraînements comme un élément incontournable.
Egalement au niveau de la formation, depuis le brevet jusqu’aux entraînements des cadres Elite, on tient compte des besoins des chevaux. Une approche respectueuse du cheval doit être enseignée, encouragée et appliquée de façon conséquente. Ceci est d’autant plus important que notre société actuelle n’a pratiquement plus aucun contact avec les chevaux au quotidien et qu’elle a quelquefois tendance à humaniser les besoins de ces derniers. Une formation initiale sérieuse et une formation continue permanente exigent du temps, de la persévérance et la volonté de fixer ses priorités personnelles en conséquence.
Dans ce contexte, les formateurs ainsi que les sportifs équestres actifs à tous les niveaux ont un rôle particulièrement important. Il serait effectivement très pratique de prétendre que seule la FSSE est responsable de l’éthique dans le sport équestre. Or, le fait est que tous ceux qui gravitent autour du cheval – qu’il s’agisse des cavaliers, des meneurs, des entraîneurs ou des officiels – ont l’obligation de veiller à ce que nous tenions compte des besoins des chevaux pour atteindre les objectifs de principes éthiques visés pour le sport équestre.
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