L’année est encore neuve, les températures basses, il y a de la neige et aucun brin d’herbe ne pointe son nez. Pourtant, celui qui vise haut n’hiberne pas ou plus, ou en tout cas plus totalement car le printemps n’est plus très loin. Les jours s’allongent de façon perceptible – le soir, il fait de plus en plus clair.

Les chevaux ressentent également ce lent changement inexorable lorsque le sol dégèle quelquefois et qu’ils trouvent de nouveau de l’appui sous leurs sabots. Et plus d’un cavalier doit brièvement s’agripper sur son cheval qui exulte et qui laisse libre cours à sa joie de vivre et de bouger. Cette motivation donne envie, elle éclaire le cœur de chaque amoureux et amoureuse du cheval. Quelques rares manifestations équestres ont déjà eu lieu et ceux qui sont particulièrement motivés et déjà suffisamment préparés s’y sont mesurés. Il s’agissait d’une simple approche, d’une évaluation, de premiers contacts.

Certaines choses sont déjà devenues claires, elles ont fait leurs preuves, comme le projet «Engagements en ligne obligatoires» – et cela fonc­tionne comme vous pourrez le lire dans l'interview avec la responsable du projet, Nadine Niklaus.

Les cavalières et cavaliers de tous les cadres sont déjà dans les blocs de départ, qu’il s’agisse des cavaliers de saut dont il est question ici, des cavaliers de concours complet ici ou d’une discipline ne faisant pas partie des huit disciplines FEI: les courses faisant l’objet d’un article ici.

Or, malgré cette exubérance, il s’agit de garder la tête froide et de ne rien précipiter. La saison est encore longue, l’année encore jeune et comme un dicton allemand le souligne: «Il n’y a pas de printemps sans hiver.» Je vous souhaite une bonne fin d’hiver, un joyeux début de prin­temps et une lecture passionnante.