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Championnat du monde des attelages à un à Izsák (HUN): Une forte concurrence

22 septembre 2014 14:04

Quatre attelages suisses à un cheval vont tout tenter en Hongrie pour renouveler les succès des années passées, ce qui ne sera pas une tâche facile sachant qu’au cours de la saison, l’élite internationale des attelages à un est devenue encore plus forte.

Lors des trois derniers championnats du monde, l’équipe suisse remportait une médaille de bronze et deux médailles d’argent. En 2012, Michaël Barbey remportait l’argent en individuel après une remontée spectaculaire dans le marathon et la maniabilité. Et avec Leonhard Risch et Lucie Musy Comune, deux autres meneurs se classaient dans le top ten. Le championnat 2014 se déroulera le dernier week-end de septembre à Izsák en Hongrie, au sud-est de Budapest, où s’est tenu l’an passé le championnat d’Europe des attelages à quatre. 

Quatre participants suisses
Ce sont les mêmes quatre meneurs qu’il y a deux et quatre ans qui représenteront la Suisse en Hongrie. La Commission de sélection Attelage de la Fédération Suisse des Sports Equestres FSSE a sélectionné Michaël Barbey avec Solo, Lucie Musy Comune avec Lukas XV, un hongre Franches Montagnes, Eric Renaud avec Volante L, et Leonhard Risch avec l’étalon Franches Montagnes Lasting. La composition de l’équipe sera décidée en lieu et place sachant que le nouveau règlement FEI permet de désigner l’équipe seulement après le premier Vet-Check et que la Suisse tient bien naturellement à engager la meilleure équipe possible. 

Une bonne préparation
La tâche consistant, cette année également, à se retrouver parmi les premiers, exige une  grande concentration de la part de tous les participants et les quatre meneurs qui se rendent en Hongrie ont le potentiel pour obtenir un excellent classement. Cela a été prouvé à plusieurs reprises durant la saison avec les victoires d’Eric Renaud à Kladruby (CZE) et de Lucie Musy à Lipica (SLO). Leonhard Risch et Michaël Barbey ont également obtenus plusieurs classements dans le top ten.
Depuis février, l’entraîneur Beat Schenk a préparé l’équipe de façon ciblée pour ce championnat, au cours de divers entraînements. «Il sera particulièrement difficile de remporter une médaille mais nous ferons tout ce qu’il faut pour y parvenir.» Le vétérinaire de la discipline Marc Trump s’est déjà occupé des chevaux lors des derniers championnats du monde. Il les connaît donc très bien et il sera présent sur place. Et tout comme il y a deux ans, le chef d’équipe Jean-Pierre Michel sera responsable des aspects organisationnels.

Malheureusement, ce championnat coïncide également avec les championnats suisses à Zauggenried. Cela est dû au fait que, suite aux conditions météorologiques catastrophiques du début de l’année, l’Allemagne a dû renoncer à organiser ce championnat du monde, et Izsák, qui s’est proposé pour assurer ce CM, n’avait que cette date à proposer.

Une large élite
En Hongrie, près de 80 meneurs de 23 nations seront au départ. Et on a pu constater, au cours de la saison, que d’autres équipes se rapprochent de l’élite mondiale.  Lors de la Coupe du Danube et des Alpes à Piber, l’Autriche, pays hôte, a fait une forte impression. Quant à la Hongrie, elle a prouvé qu’elle allait tout mettre en œuvre pour présenter une forte équipe à la maison, bien que l’attelage à un vit plutôt dans l’ombre dans ce pays.  

Il y a deux ans, la Suisse n’avait été battue que de peu par l’Allemagne dans le classement par équipe et les Pays-Bas remportaient le bronze. Ils étaient suivis par la Pologne, la Grande-Bretagne et les USA qui ne doivent pas être sous-estimés.   
Avec les frères Kwiatek, la Pologne dispose de deux très forts meneurs, les Pays-Bas ont déjà prouvé leur forme durant la saison, et les meneurs des USA présentent la plupart du temps de très bons chevaux tout en étant très forts en dressage. L’Allemagne comptera une fois de plus parmi les favoris et les Français ont également réussi de belles performances au cours de la saison. 
Donc, ce sont au minimum neuf nations qui lutteront pour les médailles, sans compter les surprises possibles.  

L’équipe suisse s’est beaucoup investie pour réussir mais, en plus d’une forte équipe et d’une bonne forme lors du jour J, on a besoin d’un soupçon de chance sans lequel aucun succès n’est possible. 

Claudia A. Spitz

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