Fédération Suisse des Sports Équestres FSSE

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Saut

Forum du sport 2021: sommes de points separation R/N et departs aletranger dans le sport suisse de Saut dobstacles

01 novembre 2021 09:00

Le Forum du sport 2021 a eu lieu en mars. Des personnalités de renom du monde équestre ont échangé leurs points de vue et leurs expériences autour de «l’avenir des manifestations de sport équestre». Le public présent en ligne a eu la possibilité de participer activement à la discussion. Voici donc les conclusions du directoire Saut.

Für viele Amateurreiterinnen und -reiter ist ein Kategorienwechsel gar nicht unbedingt das Ziel. Haben sie aber zu viele Gewinnpunkte, können sie lediglich «hors concours» starten.
<br />Pour beaucoup de cavaliers amateurs, le passage à une catégorie supérieur n’est pas forcément le but. Cependant, si leur somme de points est trop élevée, leur seule option est de prendre le départ «hors concours». Pour beaucoup de cavaliers amateurs, le passage à une catégorie supérieur n’est pas forcément le but. Cependant, si leur somme de points est trop élevée, leur seule option est de prendre le départ «hors concours». (Photo: iStock)

Lors de trois tables rondes différentes, les aspects tels que les influences extérieures sur le sport équestre, les différents formats des concours et la forte demande en matière de départs à l’étranger ont été mis en évidence. Durant les discussions, de nombreux commentaires écrits, des questions et des remarques nous sont parvenus. Toutes ces données ont désormais été analysées et discutées au sein des directoires des disciplines.

Dans ce premier volet de réponses publié dans le «Bulletin», le directoire Saut a répondu aux questions et réagi aux commentaires.

Thème: question relative aux catégories et séparation R/N

Public:

Que pensez-vous de la proposition suivante:

  1. Séparation des épreuves de Saut pour les licenciés R et N
  2. Mieux doter les épreuves N afin d’attirer les professionnels qui peuvent ainsi gagner leur vie.
  3. Dotation moins importante pour les épreuves R avec des finances d’engagement plus basses.

Réponse du directoire Saut:

Le règlement permet d’ores et déjà à l’organisateur de ne proposer que des épreuves pour cavalières et cavaliers avec la licence R ou avec la licence N ou de proposer des épreuves mixtes. La séparation entre R et N fait sens pour «monter avec ses pairs». Cependant, les points suivants sont à prendre en considération lors de l’élaboration de l’avant-programme:

En cas de séparation entre R/N, on risque de ne pas atteindre le nombre souhaité de participants. Les organisateurs veulent faire le plein de participants.

Les cavaliers professionnels doivent aussi avoir la possibilité de prendre le départ avec de jeunes chevaux lors d’un concours rural afin de les habituer progressivement au sport de compétition. Dans le cas d’une séparation, ils seraient obligés de déjà prendre de jeunes chevaux aux concours internationaux car il n’y aurait pas de possibilités de départ pour les licenciés N dans les concours ruraux.

En principe, les cavaliers professionnels n’ont aucun intérêt à gagner des épreuves sur 125 cm.

Une séparation à partir de la catégorie 130 cm pourrait être judicieuse pour autant que les organisateurs soient d’accord de la mettre en pratique.

Vouloir gagner sa vie avec les gains gagnés lors d’épreuves nationales est utopique. Même au plus haut niveau international, seuls très peu y parviennent. En outre, des gains nettement plus élevés pour les épreuves nationales ne pourraient pratiquement pas être financés par les organisateurs.

Le sport de base génère une partie des revenus qui contribuent dans une moindre mesure à la couverture des coûts administratifs et seulement dans une moindre mesure à soutenir le sport de haut niveau. Une importante partie de ces taxes est reversée aux associations régionales afin de soutenir leurs activités de formation dans le domaine du sport de base. Néanmoins, si la variante «finance d’engagement basse, prix en espèces bas» représentait probablement une bonne solution pour la majorité des cavalières et des cavaliers amateur, elle serait encore une fois moins attractive pour les organisateurs.

La création d’incitations sous forme de prix d’honneur, de prix en espèces, etc. est en principe une bonne idée. Cependant, la question du financement se pose dans une époque où les sponsors ne sont pas faciles à trouver. Si un concours doit se financer uniquement par les finances d’engagement, de telles incitations ne sont guère possibles. C’est pourquoi nous estimons que c’est un point positif que le règlement laisse une grande marge de manoeuvre et différentes possibilités ouvertes aux organisateurs.

Thèmes: sommes de points

Public:

Le système des points est un problème. Dans certains cas, un jeune cavalier qui achète un bon cheval ne peut pas participer en Suisse à cause de la limitation des sommes de points alors qu’il le peut à l’étranger. Ne serait-ce pas judicieux d’appliquer dans le règlement la limite de la somme de points au couple au lieu de l’appliquer au cheval? Cela permettrait à des jeunes gens de monter en Suisse des chevaux expérimentés jusqu’à ce que le couple atteigne ensemble la limite de la somme de points. Le cheval de la famille qui serait par exemple monté par la mère et par la fille pourrait ainsi participer avec les deux cavalières aux concours officiels, indépendamment de la somme de points du cheval.

Réponse du directoire Saut:

Des adaptations et des améliorations dans ce sens ont déjà été introduites dans le règlement de Saut. Ainsi, à titre d’exemple, l’article 11.22 ne prévoit pas de limite de points vers le haut pour les chevaux avec cavaliers/cavalières jusqu’à 14 ans dans toutes les catégories à partir de 110 cm ainsi que pour les poneys montés par des cavalières ou des cavaliers jusqu’à 16 ans. En outre, l’article 7.3 al. 6 stipule qu’après avoir réussi l’examen de licence, il est possible, durant un an à compter de la date de la réussite de l’examen de licence, de concourir dans les épreuves dès le degré B/R90 et plus haut, indépendamment de la somme de points limités vers le haut. De plus, le règlement permet de limiter des épreuves aux couples au sein de la limite de la somme de points.

Dans les exemples cités avec le cheval d’apprentissage expérimenté ou avec le cheval de la famille, mais également dans certains autres cas, il pourrait être judicieux que la limite de points du couple puisse dépasser le nombre maximum de points par catégorie fixé dans le règlement. Cependant, cela ouvrirait également la porte à des constellations de couples qui ne répondraient en aucune manière au souhait consistant à «monter avec ses pairs». Des cavalières et des cavaliers performants pourraient participer dans les catégories inférieures avec des chevaux à la somme de points élevée. Malheureusement, nous n’avons pas encore trouvé de solution équitable et judicieuse.

 

Public:

En ce qui concerne les départs à l’étranger, il manque selon moi une réelle remise en question de notre système de points et de manifestations, notamment pour le sport amateur. Aujourd’hui, trop d’organisateurs imposent des engagements dans des «épreuves par couples» (p. ex. 110 et 115 cm), empêchant ainsi une réelle progression pour ceux qui aimeraient s’inscrire dans les épreuves sur 115-120 cm. De plus, le système de points est beaucoup trop rigide. Autre point qui rend les départs à l’étranger très attractifs: la possibilité pour un amateur de pouvoir choisir plus librement sa catégorie. Le système de points actuel en Suisse oblige les amateurs à franchir rapidement les catégories. Et si la progression n’est pas régulière, la seule option qui reste consiste à participer «hors concours» ... Un professionnel dont le cheval a un problème peut descendre d’une épreuve sur 155 cm à une épreuve sur 130 cm contrairement au cavalier amateur.

Réponse du directoire Saut:

Cette restriction n’est pas imposée par le règlement mais par les limites fixées par les organisateurs dans leurs avant-programmes. Le système veut précisément promouvoir cette «progression douce» et donner la possibilité de s’habituer à la catégorie supérieure par paliers de 5 cm. Avec la limitation à la somme de points maximale de la catégorie inférieure respective, des épreuves sur 105 et 110 cm (limite des sommes de points à 300 pour les deux épreuves) ou sur 115 et 120 cm (limite des sommes de points à 900 pour les deux épreuves), etc. peuvent être proposées sans problème. Cela est idéal pour les cavalières et les cavaliers qui veulent s’aventurer dans la catégorie supérieure. Malheureusement, seuls quelques organisateurs utilisent cette possibilité. Nous recommandons aux organisateurs d’impliquer davantage les présidents de jury dans la planification des épreuves sachant que ceux-ci sont formés et qu’ils savent comment concevoir un avant-programme attractif.

Es wurden bereits Anpassungen und Verbesserungen 
im Springreglement veranlasst, um den Veranstaltern mehr 
Flexibilität zu bieten.
<br />Des adaptations et des améliorations offrant plus de 
flexibilité aux organisateurs ont déjà été introduites dans 
le règlement de Saut. Des adaptations et des améliorations offrant plus de flexibilité aux organisateurs ont déjà été introduites dans le règlement de Saut. (Photo: SVPS-FSSE)

Sujet: départs à l’étranger contre départs en Suisse

Public:

Est-ce l’absence de telles infrastructures qui pousse les cavalières et les cavaliers à participer à l’étranger?

Réponse du directoire Saut:

Les installations dotées de plusieurs grandes carrières tous temps, de manèges couverts, d’écuries fixes, etc. sont appréciées par de nombreuses cavalières et de nombreux cavaliers, et peut les inciter à participer à des concours à l’étranger. Cependant, il faut toujours aussi prendre en considération le budget financier et temporel à engager.

Cela s’accompagne également de la possibilité d’engager les chevaux de manière plus souple dans n’importe quelle catégorie à l’étranger. Ainsi, toutes les catégories peuvent être proposées le même jour et tous les chevaux, du plus jeune au cheval de GP, peuvent être engagés. Le règlement FEI est effectivement plus souple à cet égard. L’encadrement des élèves peut, par exemple, être mieux coordonné, vu que ces derniers peuvent prendre le départ dans le même concours grâce à l’offre d’épreuves correspondantes.

Mais peut-être est-ce simplement la perspective de passer quelques jours de vacances au soleil avec son cheval qui rend la participation à l’étranger aussi attrayante.

Ce qui pousse exactement les cavalières et les cavaliers à participer à l’étranger plutôt qu’en Suisse n’est pour l’instant que pure spéculation. Une enquête ciblée auprès des cavalières et des cavaliers concernés pourrait apporter des réponses plus claires. Une telle enquête est actuellement à l’étude, mais sa mise en oeuvre et son évaluation sont coûteuses et chronophages.

Sonnenschein, Palmen und milde Temperaturen an der Sunshinetour in Spanien. So fühlt sich der Auslandstart ein bisschen wie Ferien an.
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<br />Du soleil, des palmiers et des températures douces au Sunshinetour en Espagne. Ainsi, le départ à l’étranger ressemble un peu à des vacances. Du soleil, des palmiers et des températures douces au Sunshinetour en Espagne. Ainsi, le départ à l’étranger ressemble un peu à des vacances. (Photo: Sunshinetour)

Sujet: concours commerciaux durant toute l’année

Public:

En Suisse, il n’existe pas de prestataire central de concours commerciaux (analogues à Opglabbeek, Gorla Minore, Peelbergen, etc.), qui, avec un grand nombre de possibilités de départ tout au long de l’année, permettent une formation optimale des chevaux pour le sport de haut niveau (de la relève à l’élite). Des installations seraient disponibles ou ont été prévues (Avenches, CEN, nouvelles installations à Roggwil, le centre de sport équestre prévu en Suisse orientale), or trop peu de manifestations s’y déroulent. La fédération ne devrait-elle pas promouvoir un tel site centralisé?

Réponse du directoire Saut:

En Suisse, rares sont les installations qui disposent de l’infrastructure parfois disponible à l’étranger. En outre, les exploitants de telles installations n’ont pas tous la possibilité de mettre leurs infrastructures à disposition pour des manifestations tout au long de l’année ou à organiser eux-mêmes plusieurs concours par année ou ils ne sont pas nécessairement disposés à le faire. De plus, les prix de location de ces installations sont généralement hors de portée du budget d’une société d’équitation ordinaire. Enfin, il n’appartient pas à une fédération d’agir en tant qu’organisateur et de promouvoir des concours internationaux. Cela étant, un soutien financier est déjà accordé aux concours de la relève, aux concours de qualification pour les championnats suisses ainsi qu’aux championnats suisses de l’élite et de toutes les catégories de la relève.

Thème: promotion de la relève du Saut

Public:

En Suisse, il n’existe que deux à trois concours Children. Comment peut-on encourager les organisateurs à proposer davantage d’épreuves? Eventuellement en même temps que les concours du Poney Sport Romand (PSR)?

Réponse du directoire Saut:

Les Children ont diverses possibilités de départ dans le cadre des concours de la relève du Swiss Team Trophy. Les épreuves ouvertes uniquement aux Children ne comptent en général que quelques participants et ils ne sont donc pas très attractifs pour les organisateurs. Une intégration dans les concours de poneys PSR devrait être examinée et discutée avec le PSR.

 

Public:

Que fait la FSSE dans le cadre de la promotion de la relève et plus concrètement dans le sport poneys où des jeunes cavaliers montent des «machines» incroyables et qu’ils sont même incités par leurs entraîneurs à utiliser des aides toujours plus dures lors des entraînements (rênes allemandes) et des concours (pelham)? Quels moyens voyez-vous pour faire évoluer le sport poneys au niveau national et international vers une équitation plus correcte?

Réponse du directoire Saut:

Dans ce domaine, certaines améliorations ont déjà été apportées et ancrées dans la réglementation. Il s’agit notamment de l’interdiction des rênes allemandes lors des concours, mise en place il y a quelques années déjà, des restrictions dans le choix de la bride par le biais de la «directive brides et embouchures» valable depuis le 1er janvier 2021 avec entre autres des limitations dans les épreuves sans chrono jusqu’à P55 ainsi que dans les épreuves de formation P40-P80. La promotion d’épreuves de style et l’introduction d’épreuves selon le temps idéal dans le sport poneys sont prévues à partir du 1er janvier 2022. Par ailleurs, nous sommes tous appelés, respectivement il est de notre responsabilité d’intervenir dans toutes les mesures et actions contraires au bien-être des chevaux - également en dehors des places de concours.

Nicole Basieux

 

Dans le prochain numéro du «Bulletin», ce sera au tour du directoire Dressage de répondre aux questions et de prendre position sur les commentaires du Forum du sport 2021 de la FSSE.

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