La Fédération équestre internationale (FEI) a suspendu le cavalier de dressage américain Cesar Parra, en réaction aux vidéos montrant un comportement problématique du point de vue de la protection des animaux. Dans ce contexte, il a été rapporté à Swiss Equestrian qu'une photo circulait sur les réseaux sociaux montrant l'entraîneur national du dressage suisse Oliver Oelrich avec Cesar Parra et que Oliver Oelrich y avait dispensé des entraînements. Par conséquent, Swiss Equestrian a lancé une enquête. Cette dernière disculpe l’entraîneur national. Swiss Equestrian se positionne de manière claire et exprime une tolérance zéro.
« Nous condamnons fermement un tel traitement du partenaire qu’est le cheval. Nous saluons la démarche de la FEI et nous nous distançons clairement de telles méthodes d’entraînement. Nous avons pris au sérieux les informations et une photo qui nous ont été adressées et avons immédiatement ouvert une enquête », explique Evelyne Niklaus, Sport Manager chez Swiss Equestrian. Le fait est que les accusations formulées à l’encontre d’Oliver Oelrich n’ont pas été confirmées.
L’enquête a révélé qu’Oliver Oelrich, formateur très demandé au niveau international, a dispensé des entraînements pendant deux jours, à l’automne 2023, au sein des installations de Cesar Parra. « Aucun des chevaux entraînés n'a présenté de signes indiquant qu'ils avaient été entraînés de manière inappropriée ou contraire à la protection des animaux à ce moment-là. À la fin du deuxième jour d'entraînement, Cesar Parra m'a demandé de prendre une photo avec lui. Cette photo a été utilisée comme pierre d'achoppement sur les réseaux sociaux. Je me suis toujours distancié des méthodes d'entraînement non adaptées aux chevaux, voire contraires à la protection des animaux, et j'ai été profondément choqué par la publication récente de vidéos et de résultats de recherches sur Parra. De tels agissements ne sont pas excusables », confie Oliver Oelrich. Swiss Equestrian continue d’apporter son soutien à l’entraîneur national Oliver Oelrich.
Le président de Swiss Equestrian, Damian Müller, réaffirme cette position : « Nous avons immédiatement ouvert une enquête afin de garantir de la transparence. Swiss Equestrian applique une tolérance zéro concernant les comportements portant atteinte à la protection des animaux. Si cette ligne rouge venait à être franchie par une ou un athlète ou par une entraîneuse ou un entraîneur, les conséquences seraient sans équivoque. En d’autres termes : une exclusion du cadre ou une résiliation du contrat. »